Résumé : Monsieur Chevalier, qui avait disparu depuis quelques jours, a été retrouvé dans sa chambre d’hôtel. Les autres personnes de l’hôtel n’ont pas pas pu être interrogées car elles sont parties dès que monsieur Chanteclerc, le gérant de l’hôtel les a prévenus de la mort de monsieur Chevalier. Seul monsieur Martin Lupins était encore présent sur place. Par son témoignage, on apprend plus sur la raison de la présence de la victime
Tout cela était intéressant, mais nous n’avions rien appris sur le possible motif de la mort de monsieur Chevalier. Ce dernier avait une vie tout ce qu’il y a de plus banale. Sa femme n’avait aucune raison de lui en vouloir, ses collaborateurs non plus. Pour les habitants du village, je n’en savais rien mais, de ce que m’avait dit monsieur Lupins, il n’y avait pas de grief entre eux.
Après avoir terminé de lui poser toutes mes questions, il me demanda s’il pouvait quitter l’hôtel. J’allais lui répondre par la négative monsieur Benoit et Francis arrivèrent. La police criminelle venait d’arriver et allait commencer l’étude de la scène de crime. Notre chef était parti pour voir quelle était la situation de notre côté. Je compris, par le regard qu’il me lança, qu’il se demandait qui était l’homme assis à la table.
- « Monsieur Lupins travaillait avec monsieur Chevalier ; ils étaient dans la même entreprise J’ai déjà pris sa déposition », résumai-je.
- « Très bien. »
Avant que monsieur Bernard en dise en plus, je lui fis part de la demande de monsieur Lupins de quitter l’hôtel. Monsieur Bernard lui lança un regard suspicieux et lui en demanda la raison. Il lui répondit qu’il sortir courir tous les matins. Je vis bien que notre chef était réticent à le laisser sortir mais il accepta tout de même.
- « Vous serez sous surveillance. Sophie vous suivra et ira courir avec vous. »
S’il fut surpris la décision de notre chef, monsieur Lupins n’en montra rien. Il est vrai que mon apparence, malgré ma haute taille, ne donnait pas l’impression de ma endurance. J’étais la meilleure pour ce qui était de la course de toute l’équipe. Il y avait donc peu de chance pour que mon coéquipier de fortune prenne la poudre d’escampette. Nous partîmes aussitôt et j’entendis monsieur Bernard poser une question au reste de l’équipe que je ne compris pas.
Après le départ de Sophie
- « Est-ce que vous avez pu contacter les autres personnes de l’hôtel ? » continua notre chef.
Le reste de l’équipe acquiesça en réponse.
- « Parfait. J’imagine qu’ils se sont rendus sur le lieu de travail ? Antoine, Laure, Fabienne et Raphaël, vous allez vous rendre sur place pour chacun d’entre eux et récupérer leur témoignage. Ils ne sont que quatre dont cela devrait aller pour vous. »
Je vis les autres se lever, Monsieur Bernard n’avait pas prononcé mon nom et je me demandais ce qu’il attendait de moi.
- « Francis, je veux que tu suives Sophie et ce monsieur Lupins. Je ne lui fais pas confiance. Il est la seule personne qui est restée sur place.
- Vous ne pensez pas que Sophie peut se débrouiller toute seule ?
- Si, mais trop de précautions ne fait pas de mal. Je ne peux laisser échapper notre seul suspect possible.
- On a aucune preuve que c’est lui qui est responsable.
- C’est vrai mais son comportement ne me plait pas. Il a l’air trop sûr de lui. Fais en sorte de ne pas te faire remarquer.
- Compris chef. »