Chapitre 7 : Rédaction
Que faire de tout ça, de ce que j’avais vécu depuis que ce livre était arrivé à moi ? Je pourrais peut-être l’écrire ou le raconter mais est-ce que cela intéresserait quelqu’un ? « Je pourrais peut-être envoyer mes impressions à l’auteur lui-même » pensais-je. C’était plutôt une bonne idée mais sous quelle forme allais-je raconter tout ce qui s’était passé ? Devais-je envoyer une lettre à l’auteur ? Quelle serait alors sa réponse ? Je jetais un regard sur le livre posé sur mon bureau. J’eus une idée : écrire comme une préface où je raconterais tout ce qui s’était passé depuis le début de cette histoire. J’ouvris alors mon ordinateur et après plusieurs jours, j’avais une première version de ce que j’allais envoyer. Je me renseignais alors sur Internet afin de savoir l’adresse exacte de la maison d’édition. À ce moment-là, je ressentis de l’hésitation. Ma démarche ne paraîtrait-elle pas étrange ou intéressée ? Après réflexion, je décidais de l’envoyer uniquement à l’auteur.
Quelques semaines plus tard
Alors que je me promenais dans la rue, je passais devant une librairie et, comme cela m’arrivait souvent, je m’arrêtais devant la vitrine. Je remarquais le livre qui m’avait embarqué dans toute cette histoire. « Quelle surprise ! » pensais-je. Je décidais d’entrer dans la librairie et pris le livre dans mes mains. Après quelques minutes, je m’apprêtais à partir après avoir salué le livre qui était maintenant comme un ami quand je notais quelque chose. Le livre me semblait un peu plus épais que ce que je me souvenais. Je décidais alors d’ouvrir le livre pour en avoir le cœur net. Le livre ne commençait pas de la même manière. Il y avait quelques pages supplémentaires. Ce que je lus alors me laissa pantoise. L’auteur avait rajouté une préface dans laquelle elle disait avoir reçu une histoire au sujet de son livre et qu’elle souhaitait la faire publier.
Mon attitude devait sembler bizarre car j’entendis alors la voix du libraire : « Excusez-moi, comptez-vous l’acheter ? ». Je lui répondis par la négative et sortis de la librairie. J’avais reçu du courrier ce matin mais n’avait pas pris le temps de le lire. Je rentrais rapidement chez moi afin de savoir s’il y avait une lettre dans mon courrier. Et en effet, il y en avait une qui me demandait si j’acceptais que mon histoire soit publiée.