A la manière d’Annie Ernaux 2

Je suis dans le tram que je prends tous les matins quand une jeune fille monte à un arrêt et s’assoit à une place près de la fenêtre. Je l’observe car il y a pratiquement personne dans le tram. Je remarque qu’elle tient une feuille dans une pochette plastifiée. Régulièrement, elle la sort de son sac et la regarde et lit son contenu.

Je m’approche d’elle et me penche en avant afin de pouvoir mieux voir ce qui est écrit sur la feuille qu’elle tenait. A force d’avoir été pliée et repliée, les marques des plis sont bien visibles, la feuille est froissée et déchirée dans un coin.

Je remarquai aussi, à part la date, l’heure et le lieu du concours écrit en gros sur la feuille, des écritures plus ou moins grandes, droites ou en italique, des écritures en gras, des écritures surlignées de différentes couleurs, montrant leur importance.